Congélateur.

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          C'était un matin d'avril, un de ces matins frais et bleus. J'étais là tout à fait par hasard, devant le lycée, comme trois fois par semaine, fumant une dernière cigarette, comme trois fois par jour, dissertant sur ma débilité avec Lucie, comme trois fois par minute. Elle était là tout à fait par hasard, simple connaissance, deux ou trois politesses échangées le temps d'une clope. Elle allait enregistrer une démo avec son groupe, elle était un peu pressée. Alors j'ai rougi cachée derrière mon écharpe, je lui ai dit enchantée, et je l'ai regardée partir, en me disant que c'était quand même triste de rencontrer une fille aussi fabuleuse alors que je ne la reverrais sans doute jamais de ma vie.

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;-)

photo Ellie B.

Il y a encore cinq ans, j’étais prête à me sacrifier...
Faire le sacrifice de ma vie
Vivre au RMI
Dans une chambre de bonne sans chiottes...
Entrer en résistance ...
Avant, on faisait du romantisme avec ça
Pendant très longtemps on a appelé ça : La bohème
Maintenant, on appelle ça : La précarité
C’est beaucoup moins drôle.

Embrasse-moi, Spiderman.

Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. Je hais le dimanche. JE HAIS LE DIMANCHE.

Sinon, Fleuriane, je t'aime.

26 avril - 1er Septembre 2008.



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*     Sinon je m'appelle Mélanie, mais des fois on dit Lili, j'ai 16 ans ET DEMI (c'est important de préciser, dans une société où la jeunesse est si oppressée), et mes amis c'est lui lui lui lui et lui. Enfin Ailes. Et puis plein d'autres mais trop de lui tuent le lui, surtout quand c'est des filles. Et puis y'en a aussi qui sont pas assez stupides pour passer leur vie sur des blogs. Vous comprenez. Enfin écrire c'est toujours mieux que de ne faire que regarder. Hein. Je dis ça je dis rien. Bonne journée. C'est fou quand même ce qu'on peut être stupide et inintéressant quand on a une tonne de boulot devant soi, qu'on n'ose pas y toucher, et que du coup on culpabilise de faire autre chose et que du coup on ne fait RIEN. Ou alors on écrit des articles sur une page internet parmi des milliards, qui ne fera surement pas avancer le monde. Tristesse infinie, je suis au bord du désespoir le plus total.

(ah et au fait. J'habite à Nantes, je suis en terminale, j'aime le milka avec du lait à l'intérieur qui ressemble à du kinder, et je ne suis pas célibataire. Ah ah. ^^ ><. Et non cette photo ne représente pas un aveugle qui joue avec sa guitare passée à la machine à laver, mais bien moi avec des lunettes de très mauvais goût que j'aime plus que tout, jouant du Ukulélé. Si vous en avez une autre où je regarde l'objectif et où j'ai pas des ronds de serviette sur la gueule, ET sur laquelle j'ai plus de deux ans et demi [cf article précédent] je suis preneuse.)

**gykh

*    La pluie me tombe doucement sur le visage, un goût salé s'immisce dans ma bouche. J'ai du avaler une vague par mégarde. L'océan me regarde de son air de père sévère, fier et magnifique à la fois. L'amour nous réunit enfin, après une bien trop longue absence. Que l'on est bien, assis sur les rochers roses, dans ce pays magique où les averses tombent d'un ciel bleu, à regarder l'horizon sans fin, à laisser s'évader tous nos rêves dans l'écume de l'insouciance, en souriant au moindre des rires de l'enfant qui s'amuse avec des montagnes en miettes... J'oublie les codes, j'oublie le Drame, j'oublie vos têtes de cons. Toute la Beauté du monde est devant mes yeux. Aucun doute, je suis ici chez moi. Je reviendrai vite.



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Je vous attends, toujours.

Jack Berlin.

(après un tour de blogs je vois que cette photo fait l'unanimité... excusez mon manque d'originalité -_-') 

*   Au delà de la réflexion, au delà des sens et de la perception, existe un monde merveilleux.

Ce monde ne pourrait être décrit avec des mots, car sa beauté dépasse l'entendement ; ce qui suit paraitra naïf au possible. Seulement je vous le jure, je l'ai vu de mes propres yeux. Là bas tout est plus coloré. Là bas, on y danse la vie et le moindre sourire peut rendre heureux une vie entière. L'Art y est roi, la musique envahit les rues ; pendant que la poésie, si elle ne brille pas dans les yeux des enfants, murmure dans le silence des campagnes immaculées et protégées par le manteau de la nuit si douce, si belle. Elle abrite aussi les amoureux d'un soir, ou de toujours, perdus dans les constellations de leur passion décuplée. Ces amoureux là n'ont pas peur. S'il pleut demain, ils ne s'aimeront que plus fort. Là bas l'alcool ne fait pas pleurer, les cigarettes ont goût de sensualité, l'Amitié est plus solide que la pierre, et l'Homme a laissé sur le palier toute sa laideur. On raconte que certaines femmes surpassent même la beauté de cet univers. Là bas, pas de place pour le rêve. La réalité est tellement plus prenante, tout a tellement plus de sens.

Au delà de la réflexion, au delà des sens et de la perception, existe un monde merveilleux. Il est à portée de main.

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TOUT REPRENDRE A ZÉRO.




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"I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character."

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*          "We know the battle ahead will be long, but always remember that no matter what obstacles stand in our way, nothing can stand in the way of the power of millions of voices calling for change. We want change.

Now the hopes of the little girl who goes to a crumbling school in Dillon are the same as the dreams of the boy who learns on the streets of LA; we will remember that there is something happening in America; that we are not as divided as our politics suggests; that we are one people; we are one nation; and together, we will begin the next great chapter in the American story with three words that will ring from coast to coast; from sea to shining sea: Yes We Can."

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